Il présente sur le tuba l'avantage d'être porté sur l'épaule, d'une façon équilibrée.
Ceci lui permet d'être joué en marchant sans trop de fatigue, d’où son grand succès dans les fanfares.
De plus, il a l'avantage d'avoir un pavillon orienté de manière frontale : cela permet une projection du son plus efficace que celle du tuba.
Enfin, ses grandes dimensions (en particulier celles du pavillon), contribuent à l'aspect visuel d'un défilé et attirent le public.
À ce titre, il est un des instruments centraux des fanfares, notamment des fanfares étudiantes type beaux-arts.
Le soubassophone est également fréquemment utilisé dans les orchestres de jazz traditionnel (dixieland).
Bien que le soubassophone soit porté sur l'épaule, réduisant la fatigue, il reste un instrument assez lourd à porter en défilant, en particulier les modèles tout en métal, qui peuvent peser près de 15 kg.
Il comporte en général trois pistons comme la trompette (parfois quatre).
Ses caractéristiques les plus marquantes sont d’une part le corps de l’instrument qui entoure le musicien, et d'autre part le pavillon surdimensionné situé au-dessus de sa tête, démontable et orientable, souvent dirigé vers l’avant.
Il se distingue de l'hélicon par quatre caractéristiques :
• l'hélicon a peu ou pas de pavillon, ne sortant pas du plan d'enroulement de l'instrument. Il est donc moins directif que le soubassophone ;
• le tube de l'hélicon présente une très grande conicité au point de donner l'illusion d'un pavillon.
L'hélicon est préféré au soubassophone pour les défilés montés car son pavillon offre moins de prise au vent : il permet ainsi un meilleur équilibre sur le cheval.